En collaboration avec 43 partenaires de Flandre, Wallonie et France, Gembloux Agro-Bio Tech présentait ce matin un tout nouveau projet intitulé Biocontrol 4.0. L'objectif : innover dans les alternatives aux pesticides avec l'aide du numérique.
Lutter de manière écologique contre les maladies qui menacent les cultures agricoles, c'est aujourd'hui possible avec les biopesticides. Si leur efficacité n'est plus à démontrer, ces produits restent néanmoins perfectibles. Pour améliorer leur efficience, des universités et centres de recherche wallons, flamands et français viennent donc de lancer Bio-control 4.0 : un projet intégrant les outils du numérique aux méthodes de biocontrôle.
Une association entre deux pôles
BioControl 4.0 a tout d'un projet novateur. Car mettre en commun l'utilisation des biopesticides et des outils du numériques, c'est finalement rassembler deux écosystèmes qui se connaissent encore très peu.
Parmi les solutions numériques applicables au monde agricole, Gembloux-Agro Bio Tech a déjà pu mettre sur pied Trackfields, un robot télécommandé récoltant de multiples données sur les plantes et cultures.
Un projet à 14 millions
À Gembloux, le CRA-W, Centre wallon de recherche agronomique, est également partie prenante au projet. Ici, sous le nom Trans-e-Bio, des capteurs numériques sont utilisés pour lutter efficacement contre la tavelure du pommier, un champignon agressif pour les arbres fruitiers.
Cout total du portefeuille Biocontrol 4.0 : 14 millions d'euros, financés en partie par la Commission européenne. Le projet court sur quatre ans et devrait arriver à maturité en 2028.