Les éleveurs puisent dans leurs réserves de fourrage pour nourrir le bétail. La sécheresse continue de ces dernières semaines appauvrit l'herbe des prairies.
Depuis la mi-avril, une centaine de vaches de la ferme Mandelaire (Thorembais-Saint-Trond) paissent tranquillement dans le champ qui jouxte l'exploitation. Par rapport à l'an dernier, leur mise au vert a commencé avec un mois de retard. En cause : les pluies continues de ce début de printemps.
Aujourd'hui, l'effet inverse est observé. La sécheresse appauvrit l'herbe et les éleveurs sont contraints de recourir à leurs stocks de fourrage pour alimenter les bovins. "Environ 55 kg par vache et par jour, en fonction du type de fourrage", explique Laurence Mandelaire.
Le manque d'herbe fraîche a aussi une conséquence sur la quantité de lait. À partir de 28°, les vaches manquent de confort. L'éleveuse perwézienne a planté des haies en bordure de son champ, il y a un an et demi, pour fournir de l'ombre à ses bovidés.