Un lendemain de soirée trop arrosée ? Une vilaine migraine ou des enfants qui crient depuis des heures à l'arrière de la voiture sur le chemin des vacances ? Hop, vous prenez une aspirine. Mais savez-vous que le principe actif à l'intérieur de ce médicament vient d'un arbre ?
Nom latin : Salix. Oui, mais encore ?
Qu'on le nomme en français, en anglais (willow) ou dans son ancienne racine germanique (salχaz), l'idée à la racine du nom de cet arbre imposant est la même et fait référence à la flexibilité incroyable des branches de cet arbre qui peuvent être tournées, tressées, plissées et enchevrêtrées pour fabroiquer des paniers, des clotûres et d'autres objets du quotidien.
Espèce pionnière et colonisatrice comme le bouleau, le saule est parmi les premières espèces végétales à arriver sur un terrain vierge ou ayant connu une perturbation même si on le trouve majoritairement à proximité des berges de rivières.
Avec 360 espèces réparties à travers le globe, le saule préfère néanmoins les régions tempérées et froides de l'hémisphère nord.
Cöté santé, l'arbre est connu pour son pouvoir analgésique (c'est-à-dire contre la douleur). L'écorce de saule blanc est utilisée depuis des centaines d'années pour soulager les douleurs articulaires, faire tomber la fièvre et favoriser la cicatrisation des plaies. On lui prête même des propriétés abortives.
Quant aux chatons de l'arbre, ils sont utilisés pour soulager des règles douloureuses et les troubles du sommeil