Janvier est propice à la déprime saisonnière. Les spécialistes attribuent cet état au manque de luminosité et à la reprise des habitudes, au lendemain des fêtes. À Gembloux, SOS Burn-out Belgique délivre ses conseils.
L'heure est venue de démonter le sapin, de ranger les guirlandes et... de déprimer. Le mois de janvier est en effet propice à la déprime saisonnière, aussi appelée "trouble affectif saisonnier". Les symptômes ? " On va être dans une tristesse assez importante, explique Océane Ghijselings, psychologue chez SOS Burn-out, à Gembloux. On relève aussi une perte d'intérêt pour nos activités. On va être à fleur de peau, et plus facilement énervé. "
Le troisième lundi de janvier est d'ailleurs surnommé le "Blue monday", le jour le plus déprimant de l'année. Cette appellation ne repose sur aucune vraie base scientifique. Mais elle témoigne néanmoins d'une période durant laquelle notre corps sollicite beaucoup la lumière du jour. Pour Sylviane Carbonelle, médecin chez SOS Burn-out, " il y a des influences sur notre sérotonine, notre mélatonine et notre taux en vitamine D. Tout cela peut faire que les gens se sentent moins bien en hiver. "
Une solution ? La lumière du jour. Elle tend à être de plus en plus présente, puisque les temps d'ensoleillement s'allongent depuis le solstice d'hiver. Une cure de vitamine D n'est pas superflue, puisque notre organisme est carencé presque tout au long de l'année.
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