L'ancienne école de Villeroux mérite mieux que de tomber en décrépitude. C'est en tout cas la certitude des villageois et de la majorité chastroise. Une rénovation estimée à 500.000€ est prévue dans le cadre du Plan communal de Développement rural.
Un auteur de projet va être désigné afin d'imaginer les aménagements pour redonner à l'ancienne école de Villeroux son éclat d'antan. Le bâtiment est occupé depuis un an par l'association "Tom Pouce", après le départ de l'école de musique à cause du mauvais état des lieux.
Intérieur et extérieur devraient être rénovés pour en faire une infrastructure polyvalente. Au rez-de-chaussée, la grande salle de 127 m2 pourra être modulée. Les quatre salles à l'étage seraient réaménagées pour accueillir des associations ou l'école de musique si elle souhaite revenir à Chastre. Il faudra également sécuriser l'escalier, réparer la cour extérieure et aménager le préau.
Un investissement démesuré?
Philippe Babouhot, de l'opposition Chastre Avenir, est le seul à s'être abstenu sur ce point. Pour lui, il faut raison garder. Investir 500.000€ de travaux dans une habitation qui en vaut environ 300 à 350.000€ est peut-être démesuré. "Combien a-t-on déjà investi dans ce bâtiment?", a-t-il demandé. Environ 40.000€ pour lutter contre des problèmes d'humidité, installer une kitchenette et "2-3 bricoles", a répondu le bourgmestre Thierry Champagne (Chastre 20+). La peinture et le jardin ont été embellis par les villageois et l'association Tom Pouce.
Aux yeux de la majorité, le projet est important car attendu par les habitants de Villeroux. Le pari est d'assurer un espace de vie dans le village. Car si on n'y fait rien, le bâtiment se dégradera. Rappelons que le projet s'inscrit dans le cadre du plan communal de développement rural.
La conseillère Anne Ferrière a demandé ce qu'il en sera de la gestion du bâtiment, une fois rénové. Une question qui se pose trop tôt, selon l'échevin Stéphane Colin (Chastre 20+) puisqu'on n'en est qu'à la désignation d'un auteur de projet. Il y aura, en temps voulu, des discussions avec la Commission locale de Développement rural (CLDR).