Une friperie solidaire lancée par des étudiantes sur le campus de l'Agro-Bio Tech de Gembloux

par

AVC-CZO-054340

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Couper le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Une friperie solidaire a été lancée par cinq étudiantes de l'Agro-Bio Tech de Gembloux. Le but est de lutter contre la surconsommation de vêtements.

Une fois par an, le collectif étudiant "Gembloux s'rhabille" organise son vide-dressing à l'Espace Senghor. C'était ce jeudi 27 février. Particularité cette année, l'ouverture d'une friperie solidaire, installée dans les anciens locaux du Smart Gastronomy Lab. Un projet porté par cinq étudiantes depuis la rentrée académique, en septembre dernier.
 
Le projet est soutenu par la Faculté de Gembloux qui leur met le local à disposition et a financé l'achat du matériel : tringles et cabine d'essayage. Dans cette friperie, des rayons non-genrés et des prix abordables. La boutique fonctionne en dépôt-vente. "Le but est de rester solidaire. On rachète les vêtements que les gens nous déposent et on les revend deux fois le prix auquel on les a achetés. Les prix sont fixés en fonction du type de vêtement : pantalon, t-shirt, pull, etc. Le plus cher, ce sont les vestes d'hiver à 8€", révèle Ysaline Monche, étudiante. Les vêtements qui ne seront pas vendus, seront redistribués à des associations, comme la Croix-Rouge de Belgique.
 
Tenue par cinq étudiantes de l'Agro-Bio Tech, la friperie solidaire sera ouverte un jeudi toutes les trois semaines. Pour les dépôts, il suffit de prendre contact via la page Instagram de "Gembloux s'rhabille". C'est également par ce biais que les horaires d'ouverture seront communiqués.
 

Contre la fast fashion

Le projet s'inscrit dans le cadre du portfolio "Campus durable et inclusif". L'objectif est de sensibiliser à la fast fashion, ce mode de consommation rapide de l'industrie textile. Des ateliers seront d'ailleurs organisés sur cette thématique. "On va pouvoir apprendre le tricot, apprendre à upcycler les vêtements, les réparer. On aura aussi de la sensibilisation auprès des jeunes en association avec une école primaire", annonce Roxane Pouilliart, étudiante membre du projet.


Sur le même sujet

Recommandations