Après ces élections, le MR et Les Engagés sont en bonne posture pour se retrouver dans des majorités, tant au Fédéral qu'à la Région wallonne. Qui peut prétendre à un portefeuille ministériel ?Nous nous sommes essayés au jeu des pronostics.
Tant au Fédéral qu'à la Région wallonne, le MR et Les Engagés ressortent gagnants des élections de ce 9 juin 2024. Au lendemain de ce triple scrutin, il faut désormais s'atteler à construire des majorités dans les différents parlements. Et côté wallon, le parti de Georges-Louis Bouchez est à la manœuvre, avec en partenaire privilégié : Les Engagés de Maxime Prévot. Ils l'ont annoncé en conférence de presse ce mardi après-midi.
En partant de ce principe, notre région pourrait voir émerger des ministres.
Chez Les Engagés
Du côté des Engagés, on peut facilement imaginer le bourgmestre de Gembloux, Benoît Dispa, déjà député wallon, monter dans un exécutif. Dans le gouvernement de la Région wallonne, on l'imagine ministre de la Ruralité, pourquoi pas? Ou des Pouvoirs locaux, au vu de son expérience de bourgmestre depuis 2006 ? À la Fédération Wallonie-Bruxelles, il pourrait exercer en tant que ministre de la Fonction publique. " Je n'ai jamais eu aucun plan de carrière ", nous a-t-il confié lors de notre édition spéciale de ce lundi. " Les choses viennent comme elles viennent. Je suis très heureux du résultat, collectif même si j'ai la satisfaction d'avoir le meilleur score personnel, toutes listes confondues sur l'arrondissement de Namur au niveau régional. Cela suffit à mon bonheur ", a renchérit Benoît Dispa, du haut de ses 11.652 voix.
Pour prendre en charge l'Enseignement supérieur, on voit bien un autre Engagé. Du Brabant wallon, cette fois. En la personne du Perwézien Vincent Blondel. L'ancien recteur de l'UCLouvain pourrait y apporter son expertise de terrain. Lorsque nous l'avons interrogé, le tout jeune député a annoncé être prêt à mettre les mains dans le cambouis. "Quand on s'engage en politique, c'est avant tout pour essayer de faire en sorte que le programme soit porté, soit mis en œuvre. C'est ma volonté aussi. Si les circonstances font que je peux être utile, ce sera avec plaisir. Mais il y a de nombreux candidats possibles."
Un retour au MR?
La Gembloutoise Sabine Laruelle réalise le 3e meilleur score du MR et le 5e score de la circonscription de Namur au scrutin fédéral. Malgré ses 14.145 voix de préférence, la libérale n'est pas élue députée puisqu'elle se trouvait à la 7e place sur la liste. Rien ne l'empêche pourtant de devenir ministre si son parti lui demande. À 59 ans, la Gembloutoise a une belle expérience en politique : ministre fédérale entre 2003 et 2014 (des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l'Agriculture, entre autres), elle quitte la vie politique communale en décembre 2014 avant de revenir en tant que députée au parlement wallon et comme présidente du Sénat en 2019. "En ce qui concerne mon avenir, j'y penserai à partir de demain", nous a-t-elle confié au lendemain du 9 juin, assurant qu'elle serait candidate aux élections communales d'octobre.
Ces élections communales pourraient également être déterminantes dans les priorités de nos élus locaux. Rappelons qu'un bourgmestre ne peut être ministre sans quitter ses fonctions communales.
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