C’est dans la commune de Perwez que l’Union des Agricultrices Wallonnes section Brabant Wallon a décidé d’organiser sa journée d’étude sur le thème des labels. Ce terme, souvent connu de nom, garde une signification plutôt floue.
Plus de 1900 labels
Les labels ne sont pas à confondre avec les marques. Plus qu’un simple logo au dos des produits que l’on achète, ils répondent à une série de contraintes comme le fait d’être sans gluten, AOP, végan ou encore Fairtrade. Certains labels comme « Prix Juste Producteur » aident les producteurs locaux à être rémunérés au juste prix. Cependant, ils ne sont pas indispensables pour produire local.
Que consomme-t-on ?
Dans le but d’animer leur conférence, l’Union des Agricultrices Wallonnes, section Brabant Wallon, a lancé un questionnaire aux habitants de la zone. Par exemple : « Préférez-vous consommer local ou labélisé ». Contrairement aux autres réponses, cette question a recueilli un pourcentage de plus de 95% pour « acheter local » contre moins de 5% pour « acheter labelisé ». Cette étude montre également que deux tiers des gens (producteurs comme consommateurs) ne savent pas ce que signifient réellement ces labels.
Des points de vue convergents
Après un jeu sur la différence entre les marques et les labels, trois orateurs ont pris la parole. Ludovic Peeters de l’ASBL « Made in BW », Claire Fastré du Collège des Producteurs et Benoît Kennes, franchisé d’un magasin d’alimentation et représentant du Collège des Producteurs. Ce dernier explique tenir un magasin dans lequel il prioritise le local, qu’il définit comme des produits venant de petits producteurs belges et locaux. Issu d’une famille tenant un petit commerce de confiserie, soutenir les agriculteurs et producteurs locaux lui tient à cœur. Pour les 3 orateurs et la majorité des participants, la production locale reste primordiale.
Suite à la conférence, les agriculteurs, consommateurs et orateurs étaient conviés à un repas convivial, dans le but de poursuivre la discussion sur le sujet qui les animent : les labels.
Zoé Istasse