
La Ville de Gembloux doit rentrer son avant-projet de piscine pour fin d'année, au risque de perdre les subsides régionaux. Le temps presse. Une équipe pluridisciplinaire sera engagée pour 1,9 million d'euros.
Le conseil communal de Gembloux a approuvé, à l'unanimité, le cahier spécial des charges pour la désignation d'une équipe pluridisciplinaire en vue de la construction d'une piscine près du centre sportif de l'Orneau. Cette piscine supracommunale sera partagée avec les communes voisines de Chastre, Walhain et La Bruyère.
En juin 2024, le SPW avait remis un avis favorable à la demande de subvention de la Ville de Gembloux. "Le montant subsidiable passe de 2,1 millions à 4 millions", avait expliqué Emmanuel Delsaute, échevin des Sports (Bailli). Suite à cet avis, la commune a 18 mois pour rentrer un avant-projet, soit avant le 26 décembre 2025, au risque de perdre la promesse de subsides. Le temps presse donc. Une enveloppe de 1.937.222€ TVAC a été débloquée pour bénéficier d'une équipe pluridisciplinaire capable de dessiner l'avant-projet. Une somme qui correspond à 10% du budget total.
Une priorité régionale?
Le projet est attendu des Gembloutois depuis la fermeture du bassin de Chapelle-Dieu en 2018. En avril 2024, les élus communaux ont marqué un accord de principe quant à l'acquisition de parcelles, situées à l'arrière du centre sportif de l'Orneau, appartenant à l'Université de Liège, pour un budget de 300.000€.
Emmanuel Delsaute, l'échevin des Sports, espère que la Région wallonne fera passer le dossier gembloutois en priorité. "Je suis content qu’on puisse avancer dans ce projet extrêmement attendu par la population, il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne m’interroge sur ce dossier", a-t-il avoué. "La Région est bien consciente du manque de piscines sur son territoire et j’espère que notre dossier fera partie des priorités des services régionaux."
Un délai fort court
La conseillère Mathilde Fraipont (Ecolo) s'est inquiétée des "délais serrés, après une attente trop longue". "J’ai peur d’une certaine précipitation, que les bureaux d'études bâclent des étapes ou qu’on hérite d’un copier-coller d’autres projets du genre", a-t-elle alerté.
Les dimensions des bassins, ainsi que les aménagements complémentaires, seront à étudier par l'équipe pluridisciplinaire en fonction du budget évalué à près de 20 millions d'euros.
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