Le nouveau plan de mobilité wallon mis en action en Basse-Sambre et autour de Gembloux déplaît à de nombreux Gembloutois. Trois pétitions réclament des changements. Le TEC, lui, consulte pour trouver des solutions.
Depuis le mois d’août, la colère de nombreux Grand-Leeziens, Sombreffois et Gembloutois ne fait que grandir. En cause : l’application d’un nouveau plan de mobilité des TEC dans la région.
Le projet date d’il y a plus de trois ans, mais est mis en œuvre depuis le premier août dans la région. Nouveaux parcours et lignes supprimées font de nombreux mécontents. Certains n’ont plus de bus, d’autres n’arrivent plus à accorder leurs horaires de bus et de train.
Pour pousser au changement, trois pétitions ont été lancées, dont une à Grand-Leez. Elle vise en particulier la ligne 32. En réponse, l’AOT (l’Autorité organisatrice des transports publics collectifs), les TEC et un représentant du ministre de la Mobilité ont organisé une grande réunion fin septembre. Et continuent de consulter individuellement. Ce jeudi, c’est Alain Sanderson, au nom des Grand-Leeziens, qui a été entendu.
De son côté, la commune de Gembloux, elle aussi, agit auprès des TEC. L’échevin de la Mobilité, Gauthier Le Bussy, doit remettre d’ici peu un rapport écrit afin de faire le point sur les doléances des citoyens.
Si de petites adaptations ont été faites depuis le premier août, de grosses modifications à court terme semblent peu probables.