La Cité des Couteliers fête ses 100 ans cette année. La société gère 475 logements publics sur Gembloux et à Sombreffe depuis 2005. Mais la demande excède toujours l'offre et les défis sont nombreux pour les années à venir.
C'est après la Première Guerre mondiale que sont nées les sociétés de logements publics. Il s'agissait alors de reconstruire le territoire et de donner aux Belges un accès au logement. Aujourd'hui, la Cité des Couteliers, ce sont 475 logements distillés sur les territoires de Gembloux et Sombreffe.
Ces 15 dernières années, la société a augmenté son parc de 15%. Le parc immobilier est constitué pour moitié de maisons et l'autre moitié d'appartements.
En Wallonie, 40.000 ménages sont en attente d'un logement social. Sur Gembloux et Sombreffe, ils sont plus de 700. Et en 100 ans, le profil des locataires et leurs besoins ont évolué. La Cité des Couteliers constate 40% de refus, aux attributions de logement. En cause : des problèmes de mobilité et d'accessibilité aux écoles notamment. La Cité des Couteliers peine ainsi à répondre à la demande. D'autant que les possibilités d'investissements ne sont pas nombreuses.
3% de logements publics
La Wallonie impose un quota de 10% de logements publics par commune. Gembloux et Sombreffe sont à la traîne avec environ 3% à peine, malgré les collaborations avec l'agence immobilière sociale et les communes. Outre les défis financiers et sociaux, l'enjeu est aussi énergétique. Un tiers des logements bénéficient déjà d'un PEB A ou B. Il faut dire que le patrimoine de la Cité des Couteliers est relativement récent. Mais il y a encore du travail. La Cité des Couteliers poursuit donc son programme de rénovation avec notamment 75 logements amenés au label A ou B. Prochainement, 10 logements zéro-carbone seront également créés au centre de Lonzée.