En football, l’équipe féminine de Chastre a bouclé sa saison à la dernière place de la Nationale 1. Mais elle pourrait encore y jouer lors du prochain championnat. Plusieurs équipes se sont désistées de la Nationale 1 dames. Et Chastre pourrait être contrainte d’y rester pour faire le nombre.
Kontich, champion du défunt championnat, a décidé de ne pas monter en Super League et ne veut plus évoluer en Nationale 1.
C'est le cas également de Voorwaarts Zwevezele, qui refuse de poursuivre l'aventure à cet échelon. Des places sont donc vacantes. Dans ce cas de figure, le règlement prévoit qu’elles reviennent aux équipes normalement reléguées.
Chastre est concerné par ce scénario.
Les Chastroises avaient terminé lanterne rouge du classement. L’équipe se voit contrainte de rester dans ce qui est la deuxième division nationale féminine. C'est déjà la deuxième année d'affilée que la situation se produit pour les filles de Chastre.
La saison dernière, en effet, la promotion de Malines en Super League avait permis aux pensionnaires des XV Bonniers de se maintenir. Une nouvelle qui avait ravi le comité, le staff et les joueuses.
Cette fois, par contre, tout ce beau monde désire retrouver la Nationale 2 afin de vivre des jours plus tranquilles et de reprendre goût à la victoire.
Un recours refusé
Dans cette optique, le club a donc tenté d'introduire un recours contre cette décision. En vain.
Il se retrouve aujourd’hui coincé. S'il refuse de subsister dans cette Nationale 1, l’équipe serait reléguée deux échelons plus bas, en P1 du Brabant wallon. Cela aurait un effet ricochet et provoquerait le basculement de l’équipe B, qui évolue actuellement en première provinciale, vers la P2.
La nécessité d'avoir une équipe plus compétitive
À l'inverse, si le club accepte, il faudra mettre sur pied un groupe plus complet, tant au niveau qualitatif que quantitatif. Cela dans le but de ne pas revivre une saison cauchemardesque, comme celle écoulée. Les Chastroises n’étaient pas parvenues à gagner le moindre match et elles n’avaient engrangé qu’un petit point.
Et c’est bien l’argument principal qui freine les dirigeants de Chastre à maintenir leur formation à cet échelon.
La solution, c’est donc de recruter. Mais, cela reste plus facile à dire qu’à faire.
Nous sommes au début du mois de juin. Le nombre de joueuses présentes sur le marché est déjà amoindri.
Et pourtant, en dénicher est essentiel pour les filles de Chastre, si elles sont à nouveau alignées en Nationale 1 la saison prochaine.
Le coach n'a pas encore re-signé
Michaël Verstraelen, tout comme les filles de l’équipe et les dirigeants, ne veut plus revivre pareille expérience. L'entraîneur désire, cependant, poursuivre l'aventure avec son groupe. Il a l’impression d’avoir encore de belles choses à faire avec son équipe et ne veut pas l’abandonner. Cependant, le championnat écoulé fut éprouvant mentalement. Il est donc, lui aussi, mitigé.
Notons encore que le président de la section féminine de Chastre, Didier Gelders, est actuellement en vacances à l’étranger.
Il sera de retour vendredi. Il rencontrera, alors, l’entraîneur Michaël Verstraelen. Une réunion sera, ensuite, organisée avec le groupe. Des départs seront, certainement, à craindre, si l’équipe poursuit l’aventure en N1. Ce qui semble se dessiner.