Le conseil communal de Gembloux a voté à l'unanimité, ce mardi soir, une motion contre le plan de redéploiement du TEC. Une manière d'ajouter de la pression sur le cabinet du ministre Henry.
Depuis sa mise en service, début août, le plan de redéploiement du TEC soulève une vague de mécontentement dans la zone Gembloux-Basse-Sambre. Réunions, pétitions, interpellations parlementaires,... les usagers réclament des ajustements sur diverses lignes. À Grand-Leez, les habitants sont remontés contre la suppression de la ligne 32 vers Namur et de la ligne 147a vers Sombreffe. De nombreux témoignages sont arrivés jusqu'aux oreilles du personnel politique, qui s'en est ému.
La conseillère PS Marie-Paule Lengelé s'est ainsi emparée du dossier pour rédiger une motion qui, après ajustements, a été soumise au conseil communal de ce mardi soir. La motion réclame le retour des lignes 32 et 147a et, plus globalement, un ajustement des horaires à la réalité des travailleurs et des étudiants.
Unanimité en faveur de la motion
La motion, "forte, claire et symbolique", a été votée à l'unanimité. Gembloux enjoint donc le ministre de la Mobilité Philippe Henry d'agir pour améliorer la situation de l'ensemble des usagers de la Cité des Couteliers. Le texte, adressé en même temps au TEC et à l'Autorité Organisatrice du Transport, propose aussi des pistes concrètes d'amélioration.
Le directeur de l'entité Namur-Luxembourg du TEC a réagi, au micro de Céline Druez. "De manière générale, le redéploiement autour de Gembloux pose problème, et c'est important de le reconnaître", répond Samuel Vanbutsele. Qui ajoute : "C'est quelque chose que nous avons travaillé avec les communes, des riverains et des organisations de navetteurs."
Le dialogue n'est visiblement pas terminé, entre les différentes parties. Une nouvelle réunion est prévue dans le courant du mois de décembre.