Connaissez-vous l'histoire qui se cache derrière le nom de votre rue ? Rue des Molignias, chemin de la Givronde, rue de l'amende,... Certaines d'entre elles font travailler notre imagination. Leur signification peut parfois nous surprendre. Avec ces séquences, soyez assurés que vous ne serez plus jamais... "à côté de la plaque" !
Dans cette nouvelle séquence, nous vous offrons trois rues pour le prix d'une ! Les trois réunies vont permettre à Jacques Mignon de vous raconter quelques éléments de la Bataille de Gembloux. Direction donc la Cité des couteliers...
Voici quelques précisions apportées par Jacques Mignon :
A côté de la plaque... Corrigeons le tir !
Pour compléter et corriger la capsule relative à la Bataille de Gembloux, il convient de mentionner que l'ensemble de la percée allemande de mai 1940, avec la bataille de la Meuse (10-15 mai 1940), constitue la première bataille de chars au monde. Dans ce cadre, l'épisode gembloutois est ultérieur aux intenses combats de chars qui se sont déroulés lors de la Bataille de la Petite Gette ou bataille dite de Hannut (10-13 mai).
Lors de la manœuvre "Dyle", le général Blanchart est le Commandant en chef de la 1ère Armée française, composée de trois Corps d'armée, dont le 4e CA à la tête duquel on retrouve le Général Aymes. Le 4e CA est lui-même composé de la 15e division d'infanterie motorisée (Général Juin) et de la 1ère division marocaine (Général Mellier).
Il ne faut pas voir la Bataille de Gembloux comme une victoire stratégique mais bien comme une victoire tactique dans une bataille stratégique finalement perdue.
Pour Ernage, nous aurions pu mentionner également la Rue de la première division marocaine et la Place du Lieutenant-Colonel de la Villéon.