La mère d'une élève de l'athénée royal de Gembloux a alerté le pouvoir organisateur contre un professeur d'histoire soupçonné de tenir des propos désobligeants et complotistes devant ses élèves. Une enquête administrative est ouverte.
Un professeur d'histoire de l'athénée royal de Gembloux fait l'objet d'une enquête administrative. Une mère d'élève a lancé l'alerte auprès du pouvoir organisateur. Selon la RTBF, elle reproche au professeur de tenir des propos "désobligeants voire humiliants" à l'encontre de plusieurs élèves. L'enseignant aurait aussi fait part, durant les cours, de thèses véhiculées dans les milieux complotistes.
Selon l'élève, le professeur aurait tenu, durant les heures de cours, des propos ouvertement favorables à l'intervention russe en Ukraine. Il aurait également fustigé les campagnes massives de vaccination contre le Covid. Sur sa page Facebook, l'enseignant relaierait sans recul des thèses que l'on pourrait qualifier de complotistes. Or, les enseignants sont tenus à un devoir de réserve qui aurait été, dans ce cas-ci, outrepassé.
Une enquête ouverte
Contactée, la porte-parole de Wallonie Bruxelles Enseignement confirme l'ouverture d'une enquête administrative à charge et à décharge. Le professeur va être appelé à se défendre des accusations portées contre lui. "Le respect et la neutralité, la démocratie, la démarche scientifique et l'émancipation sociale sont des valeurs essentielles pour nous", ajoute Cécile Marquette.
Sans se prononcer sur le fond de l'affaire, la porte-parole ajoute qu'il est essentiel de maintenir un climat serein pour les élèves et pour le personnel et ce début d'année. Les enquêtes administratives prévoient des sanctions allant de la réprimande à la radiation.